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Magny Cours

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Qui ne connait pas Magny Cours ? C'est le circuit français le plus connu, avec Le Mans et le Paul Ricard (paix à son âme).

Arriver à l'approche du circuit avec sa remorque, voir tous les panneaux indicateurs des dizaines de kilomètres aux alentours avec le nom du circuit, çà impressionne. Mettre ses roues au même endroit que les stars de la F1, du Superbike, ou de l'endurance (le Bol d'Or s'y déroule depuis 2000), c'est quand même magique.

Magny Cours est implanté dans la Nièvre, pas très loin de Nevers. Pour l'hébergement, le mieux est encore de choisir l'option hôtel pas cher dans un rayon de 20 bornes, ou dodo sur le parking ou dans la tente. Les stars de la F1 lui reprochent d'être loin de tout. C'est assez vrai, mais pour la pratique de la moto sur piste, on s'en fout un peu. Bon, l'existence du circuit à cet endroit suscite quand même pas mal d'interrogations, surtout quand on découvre le circuit.

Et oui, une fois arrivé, on découvre un géant. Des parkings partout, des entrées multiples, des batiments, quelques entreprises, c'est gigantesque. Les paddocks sont grands, les espaces 'salon' surplombant le circuit sont du niveau F1, il y a des gradins partout. La première fois, on se dit quand même: qu'est ce que je fous là ?

Le circuit est censé être un condensé de tous les autres circuits de F1 du monde. C'est un circuit que j'aime beaucoup en tout cas. Parce qu'il est long, 4,4 kms, très large, parce que la ligne droite est interminable et se termine par un freinage énorme, parce que les cassures rapides sont nombreuses, enfin c'est vraiment quelque chose.

On commence sur le circuit par la ligne droite des stands. A une époque récente, la partie extérieure droite de la piste (peinte en bleu et blanc) était pratiquable et tout le monde l'utilisait une fois lancé. Depuis peu, il y aurait un revêtement synthétique assez glissant, donc on reste sur le bitume. A peine lancé sur cette ligne droite, on a une jolie cassure à gauche, puis une seconde avant d'arriver dans la grande courbe à droite (Estoril), posé sur l'angle. La piste est très large, et il n'est pas rare de voir les missiles vous passer dans Estoril. Car la courbe commande la longue ligne droite. Et là, c'est quelque chose: le nez dans la bulle, à fond ! Avec la ZX636R et peu d'expérience, j'arrivais en 2006 à friser les 260 au bout de la ligne droite. Les amis en 1000 frolaient les 280. En compétition, les 300 sont atteints, voire plus en Superbike. Et au bout de la ligne droite ? Un freinage énorme, avec l'épingle d'Adélaïde. On arrive souvent à trois ou quatre de front dans ce freinage. Après l'épingle, accélération de nouveau, en prenant en compte une légère bosse sur le bitume qui fait souvent lever l'avant de la moto. On accélère très fort, pour arriver à un pif paf droite gauche très rapide, avant de descendre dans un espèce de virage en colimaçon, virage le plus compliqué que j'ai vu ! Je n'ai jamais eu l'impression d'avoir une trajectoire honnête, c'est terrible comme truc. Ensuite, on remonte un peu, accélération de nouveau à fond, pour arriver dans un droite gauche à plus de 200 km/h et prendre le virage à droite puis la descente du chateau d'eau. En bas, c'est le virage à droite du lycée, puis l'espèce de chicane droite gauche, chicane source de jolies chutes juste devant les spectateurs. Le problème à cet endroit est que certains, dans les sessions débutants, ralentissent beaucoup, et j'ai failli en percuter quelques uns pour ma part, avec notamment une espèce de figure 'stoppie+rattrapage' au cul d'une VTR SP1 plus que prudente, qui m'a valu ma plus grosse frayeur en 2006. Une fois cette chicane passée, c'est de nouveau la ligne droite des stands, et hop, on repart pour un tour.


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